17 et 18 octobre 2018 : au Triangle à Huningue (4 représentations)
4 et 5 novembre 2018 : à Chavigny (2 représentations)
27 au 28 mai 2019 : Tomblaine (7 représentations)
11 au 14 juillet 2019 : Avignon Montfavet (8 représentations)
19 octobre 2019 : Maizières
26 octobre 2019 : Flavigny
13 novembre 2019 : Maxéville (2 représentations)
14 et 15 février 2020 : Festival de théâtre de Seichamp : (3 représentations)
18 février 2020 : Festival rendez-vous des moutards à Tomblaine (4 représentations)
9 et 10 octobre : à Bidart (6 représentations)
Pour comprendre le caractère particulier de cette île et de sa population, il faut la comparer avec d'autres îles ayant eu une histoire proche, telles que la Guadeloupe, la Martinique ou l'île Maurice.
Si ces quatre territoires ont en commun d'être des colonies s'étant développées en s'appuyant sur l'esclavage, elles ont suivies des trajectoires différentes par la suite.
Ainsi la population réunionnaise est composée d'ethnies géographiquement, culturellement et religieusement très différentes. Aucune de ces ethnies n'est majoritaire. On n’y trouve pas d'autochtones et les premiers habitants ne sont là que depuis 350 ans environ. Si les communautés perdurent et perpétuent leurs traditions, elles ont toutes en commun une certaine fierté d'être Réunionnais, qu'elles définissent comme un vivre ensemble apaisé où le racisme est quasi inexistant. Pourtant le fait religieux est très présent, ce qui semble aller à l'encontre de la vision
métropolitaine de la laïcité.
Une des hypothèses pouvant expliquer cet apaisement des relations est à rechercher du côté de la cuisine. Le patrimoine culinaire créole est composé de différents plats, eux-mêmes composés
de différents ingrédients apportés dans leur bagages par les immigrants et adoptés par tous dans une sorte de consensus tacite.
Bien entendu, il ne s'agit pas non plus de se laisser bercer par l'idée d'un monde idyllique, puisque chaque vague d'immigration a subi, et c'est encore le cas pour les Comoriens aujourd'hui, son
lot de fantasmes et de préjugés racistes. Et ne parlons même pas de l'esclavage qui continue de travailler les mémoires.
Mais en les comparant à d'autres habitants insulaires, on peut globalement affirmer que les Réunionnais ont inventé ensemble une manière de vivre qui peut inspirer le monde.